Fédérés : groupements d’hommes, provenant de différentes régions de France, réunis pour créer une unité nationale et défendre la Révolution.
Révolution française : période de 1789 à 1799 qui connut plusieurs mouvements révolutionnaires qui marquèrent la fin de l’Ancien Régime où seuls le roi et des privilégiés détenaient le pouvoir.
House : courant de la musique techno. Cette musique, très gaie, est faite pour danser. Son nom vient du mot anglais « house » qui signifie « maison ». Car c’est une musique qu’on peut créer à la maison grâce aux instruments électroniques (synthétiseurs, samplers, etc.) et aux ordinateurs personnels.
Organiste: joueur dΓÇÖorgue
«Allons enfants de la patrie / Le jour de gloire est arrivé»! Ça ne te rappelle rien? Eh oui! c’est La Marseillaise, notre hymne national! Il est né en 1792 sous les bannières de la Révolution française. Découvre différentes versions: classique, reggae, house ou samba grâce au livre-CD La Marseillaise, distribué gratuitement, en 2002, dans toutes les écoles, les collèges et les lycées. Clique sur chacun des CD pour découvrir un extrait de musique ainsi qu’un petit brin d’histoire en cliquant sur le casque!
C’est pour rendre hommage aux révolutionnaires français, qu’Hector Berlioz orchestre en 1830 la « Marseillaise » de Claude Rouget de Lisle.
Chant de guerre pour l’Armée française, le chant composé par Rouget de Lisle est rebaptisé Chant de guerre aux armées aux frontières. Il est ainsi nommé par les fédérésde Marseille qui s’engagent sur la route de la capitale pour envahir la demeure du roi. Leur entrée triomphale dans Paris vaudra à ce chant son surnom de «Marseillaise»!
Claude Balbastre est plus connu pour avoir été l’organiste du frère de Louis XVI. Ce qui ne l’empêcha pas, en 1793, de composer cette œuvre dédiée «aux braves défenseurs de la République française».
Le compositeur allemand Robert Schumann a créé cette œuvre en 1840. Il la dédiera tout particulièrement à Napoléon, qui fascinait notre compositeur.
Cette composition est une commande pour l’exposition artistique et industrielle de Moscou en 1880. Son auteur, le grand compositeur russe Piotr Ilitch Tchaïkovski.
On doit cette composition très étonnante à Claude Debussy, un des plus grands compositeurs français. Il l’a appelée Feux d’artifice, une évocation des lumières de la révolution française.
La « Marseillaise » version jazzy! Échos de France, c’est le titre de ce morceau, date de 1946. On la doit au quintette de cordes du Hot Club de France dont faisait partie les célèbresDjango Reinhardt, à la guitare, et Stéphane Grappelli, au violon!
Bizarre, hein? Cette version intitulée Hymnen est l’œuvre du compositeur allemand Karlheinz Stockausen. En plus de la mélodie de la « Marseillaise », des sons et des bruits ont été mixés dans ce morceau, comme des conversations, des manifestations ou des mélodies diverses. Un drôle de mélange!
« Aux armes et caetera », c’est la version reggae de la « Marseillaise ». C’est Serge Gainsbourg qui s’aventura sur cette pente dangereuse en 1980! À l’époque, cette version choqua beaucoup de monde.
C’est la version samba de la « Marseillaise » signée en 1992 par Jean-Loup Longnon, un célèbre trompettiste français. Paroles réécrites et chantées en brésilien, s’il vous plaît!
Cette version arabe a été composée et chantée par le Français Henri Agnel. Le texte est signé par la chanteuse andalouse Zaïna Mektoub. Elle n’appelle plus au combat, comme dans la version originale, mais à la paix et à la fraternité entre les peuples.
Hum… que cette version est douce! Son auteur? Le pianiste français Jacky Terrasson.
Écoute comme le début de cette œuvre pour piano, écrite par Mozart, ressemble étrangement à la « Marseillaise » de Rouget de Lisle. Pourtant, Rouget de Lisle a écrit sa version quelque temps après! Notre compositeur français s’en serait-il inspiré ?
CΓÇÖest la version house du groupe marseillais P. V. Elle porte dΓÇÖailleurs bien son nom: MarseillΓÇÖhouse!
